Les Vaudois doivent diviser par dix leurs émissions carbone
2021 février 13 par Admin | Commentaires
Une étude analyse la pollution produite par la mobilité des Vaudois et chiffre les efforts à faire.
Article du 24 Heures

"Il faudrait que la seule part des émissions liées à la mobilité des vaudois soit divisée par 10, et que leur impact soit réduit à 430 kg de CO2 par an, voire moins si l’on prend en compte la croissance démographique projetée. Le graphique ci-dessous présente l’impact de chaque mode de transport et type de mobilité considéré, et montre l’éloignement alarmant des seuils d’émissions projetés."

Les recommandations en conclusion de l'étude :
"Privilégier la compacité des territoires : La demande de mobilité dérive de la séparation spatiale des activités. Aussi, la recherche d’une forme urbaine compacte, générant une mobilité moins énergivore doit être prise en compte dans la formulation de politiques d’aménagement, visant à éviter l’éclatement des territoires et l’étalement urbain.
Encourager le changement modal et la rationalisation du parc automobile : La densification et la relocalisation des activités doit s’accompagner du développement massif de modes de transports alternatifs aux transports individuels motorisés. En ce sens, il est important de mener des actions pour rationaliser le parc automobile vaudois, alors que les ventes de « SUV » augmentent considérablement l’impact environnemental de celui-ci. La part croissante de ces véhicules dans la mobilité quotidienne a pour conséquence d’annuler une partie des bénéfices environnementaux du report modal réalisé depuis la voiture vers d’autres modes de transport moins énergivores depuis quelques années.
Générer une réflexion autour de l’usage de l’avion et de la régulation du secteur aérien : Le transport aérien est devenu une composante extrêmement significative de la mobilité occasionnelle. En valeur absolue, l’accroissement des distances parcourues en avion par les vaudois équivaut à la croissance de l’ensemble de leur mobilité́ annuelle. Aussi, il apparaît nécessaire que des régulations du transport aérien puissent être considérées. Celles-ci passent par l’internalisation des coûts des nuisances environnementales générées par l’avion : pour les compagnies aériennes, et pour les passagers, à l’échelle individuelle. En ce sens, le train constitue une alternative viable pour la mobilité intracontinentale, notamment via le développement des lignes de trains de nuit."
L'étude :
https://6-t.co/etudes/etude-de-la-mobilite-annuelle-des-vaudois-et-de-son-impact-energetique/
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